Le jour où j’étais à 5h de chez moi quand ma femme a accouché…

J’espère que vous allez bien !? :-) 


Il y a 2 jours, je vous partageais une des raisons profondes qui fait que je continue aujourd’hui à proposer mon aide sur Internet alors que je pourrais simplement me contenter de profiter de la vie… (Voir la 1ère histoire si vous ne l’avez pas lue)


Voici un deuxième évènement qui restera à jamais gravé dans ma mémoire :

 

Nous somme en février 2010...


Il y a un an, j’ai changé de travail. Je suis passé d’un poste de contrôleur de gestion dans la Grande Distribution, payé 1.800€ net / mois, à un travail de Consultant rémunéré 3.900€ net / mois.


Si les premiers jours j’ai vécu l’enchantement de voir mon salaire multiplié par deux, les mois qui ont suivi me plongèrent dans un désarroi professionnel que je n’avais jamais connu jusqu’alors.


1 an après mon arrivée dans cette entreprise, les missions se font de plus en plus rares. Et le peu de missions qu’on me confit m’amènent à faire des choses à l’extrême opposé de ce qu’il me semble bon de faire pour les entreprises pour lesquelles je travaille.


Donc la moitié du temps je m’ennuie et l’autre moitié du temps j’accomplis des tâches que je déteste. Et pour couronner le tout, ces missions se réalisent le plus souvent à l’autre bout de la France.


Avec ma chérie nous attendons l’arrivée de notre 2ème enfant.


Comme je passe 2 à 3 jours par semaine au bureau près de chez moi,  avec les 2 jours du weekend, je me dis que ça me laisse 2 chances sur 3 d’être proche de ma chérie le jour J...qui approche à grand pas !


😕 Malheureusement la loi de Murphy jouera contre moi ce jour-là.


Nous sommes le 9 février 2010, après 5h de route j’arrive le soir à Reims, pour être prêt à intervenir le lendemain pour une mission dans une sucrerie.


Je mets mon réveil à 7h30 sur mon téléphone. Mais c’est à 7h que mon téléphone sonna le lendemain. 


Ma chérie :  « Florent, J’ai des contractions, je pense que c’est pour aujourd’hui ».


Moi : « Non… Tu es sûre ? Je peux essayer de te rejoindre, mais il faut que je sois sûr ».


Ma chérie : « Non je ne suis sûre de rien, je ne suis pas médecin ;  j’emmène Satine chez la Nounou et je vais à la clinique. Je te tiens au courant dès qu’il y a des nouvelles ».


Lorsqu’on est dans le doute, il est toujours difficile de prendre des décisions. Et comme je ne travaille que la moitié du temps par manque de mission, je ne peux pas me permettre de déserter une mission au motif que ma femme va peut-être accoucher. En tout cas, c’est que je me dis après avoir raccroché…

 

Je fais mes valises, règle la chambre d'hôtel et saute dans ma voiture. J’attends avec impatience que ma chérie me rappelle, car une fois que j’arriverai sur l’autoroute il sera plus compliqué de faire demi-tour.


Me voilà arrivé au péage. Il faut que je prenne une décision, mais très vite le doute se dissipe et je me dis : « Florent, tu ne peux pas prendre le risque de rater la naissance de ton fils,  vas-y trace et si c’est une fausse alerte tu feras demi-tour et tu trouveras une excuse pour justifier ton retard. »


Une fois sur l’autoroute, mon engagement vis-à-vis de mon patron disparait totalement. Je ne pense plus qu’à une seule chose : le temps qui me sépare de la clinique. Le GPS affiche 4h30 de route.


Très vite Isabelle me rappelle pour me tenir au courant :


« Je viens d’arriver à la clinique, j’ai perdu les eaux dans la voiture en venant, et apparemment, le bébé est déjà bien engagé, j’espère que tu auras le temps d’arriver » !


Plus tard, elle me racontera qu’elle a passé sa matinée à dire « je n’accoucherai pas tant que mon chéri ne sera pas là,  je n’accoucherai pas tant que mon chéri ne sera pas là...».


De mon côté, cette nouvelle me plonge dans un état indescriptible. À la fois euphorique et tellement frustré d’être si loin!

Un sentiment de culpabilité aussi de savoir que ma chérie s’est rendue seule à la clinique et qu’elle a perdu les eaux en conduisant.


Les larmes me montent aux yeux. Des larmes de colère envers mon travail, des larmes de frustration de rater un des plus beaux jours de ma vie,  des larmes de joie de me savoir de nouveau papa.


J’appuie à fond sur l’accélérateur, je monte à 150km/h, 160km/h, 170km/h, 180km/h, 190km/h…

 

Puis la peur de mourir apparait et je me dis : « Mais non Florent ! Tu ne vas pas te tuer le jour de la naissance de ton fils…! » Alors je redescends à 160km/h, ce qui me semble être la vitesse raisonnable qui maximise mes chances d’arriver à temps tout en maintenant un risque d’accident quasi inexistant.


J’avance sur le trajet avec une seule pensée en tête : « Tu vas rater la naissance de ton fil, tu vas rater la naissance de ton fils, tu vas rater la naissance de ton fils, tu vas rater la naissance de ton fil… »


3h30 plus tard, j’arrive sur le parking de la clinique. Je pose ma voiture et fonce à la maternité. Visiblement je suis attendu. Très vite j’arrive dans la chambre. J’embrasse ma chérie et vois dans ses yeux à quel point elle est rassurée de me savoir présent.


Maintenant que je suis là, elle peut accoucher!


👶🏼À peine 1h plus tard, Sacha est là. Je coupe le cordon. Je le tiens dans mes bras. ❤️Heureusement, j’ai finalement assisté à la naissance de mon fils !

 

Mais ce jour-là je me suis juré de ne plus jamais avoir à revivre une telle situation !


Quelques semaines plus tard, je "virais" définitivement mon patron !


Aucun travail, aussi bien rémunéré soit-il, ne doit nous amener à passer à côté de notre vie ! Aucun !!!


C’est pour cette raison que la liberté financière est aussi importante ! Et si je peux vous aider dans ce sens, alors j’aurais le sentiment de réparer la frustration que j’ai vécue ce jour-là.

 

🎁Je vous prépare une surprise importante dans les prochains jours...


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